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Dictionnaire

prononciation exemple Par rapport aux mots du dictionnaire j'étais surpris. Pour moi, ce n'est pas un dictionnaire, c'est un répertoire de mots. exemple J'adore votre travail. Peut-être il faut garder le mot dictionnaire quand-même, du coup ça interroge. C'est plus parlant que le mot répertoire. Mais souvent j'ai cherché la définition et je ne la trouvais pas. exemple Donc si j'ai bien compris, vous avez récolté un choix subjectif de mots. Et donc un certain moment, vous avez appliqué l'idée d'évasion à ce choix de mots. Evasion, fiction... Et donc ce sont des mots récoltés à Schaerbeek qui vous emmène autre part. exemple Le but du dictionnaire..Je vais lire malangua, et je vais avoir toute cette émotion que vous exprimez en ce moment. C'est le but que vous recherchez ? exemple Est ce qu'il y a des mots dans le dictionnaire qui vous ont paru nécessaire de changer, ou d'enlever ? exemple C'est un dictionnaire qui devrait s'appeler 'Au plaisir des mots entendus à Schaerbeek', explication Ca reprenais un peu plus la structure super classique - mais qui est intéressante aussi surtout quand on ne fait pas quelque chose de classique - du dictionnaire. C'est riche, il y a le lien audio, les mots liés, mais j'avais une interrogation, c'est qu'on a du mal à trouver la définition. explication C'est un projet pas francophone, mais schaerbeekophone, il y a aussi un côté néerlandophone, turcophone... jenesaispasquoilophone. En néerlandais dictionnaire c'est woordenboek et c'est très juste. C'est un livre de mots. Tu as dit on est très libre avec le mot français dictionnaire, mais à ce moment là on chipote avec le français, je ne crois pas que c'est l'idée. Je pense que tout le monde est tout à fait d'accord que ce n'est pas un dictionnaire, on ne parle pas d'une langue quand on parle du projet de La Langue Schaerbeekoise, parce que le côté langue pour nous ça vient du contexte. Cette récolte de mots, qui sont tous implanté dans un contexte et tout l'ensemble, ça fait une chose cohérente même si à premier regard c'est une collection assez hybride, complètement déconnectée, avec des grands trous dedans, mais c'est juste ça qui est vraiment intéressant et un des buts du projet c'est penser autrement, faire autrement les liaisons entre les fragments; donc ne pas respecter la langue comme il a été écrit par les instituts mais de dire, bon, il y a des gens dans la rue qui se parlent par rapport à l'utilisation des mots mais parfois par rapport à autre chose. J'ai une connaissance du français qui est très basale, donc parfois je dis autre chose que les mots. Ca se passe du dictionnaire, mais pour moi ça rentre dans la même chose. On est en train de communiquer entre des gens. On parle de cette dérivé de langage, et des dérivés de langage il y a un mot arabe qui dérive vers un mot schaerbeekois, comme le mot dictionnaire lui aussi devient un dérivé de langage. explication La langue c'est pour communiquer, c'est pour mettre en place des liens. explication la langue, il n'y a pas de frontières, je peux utiliser la langue que je veux et je crois que, bon, ce projet correspond tout à fait à cette démarche là. Quand il a fallu inventer un mot pour se faire mieux comprendre, inventer un mot pour pouvoir mieux communiquer, on l'a inventé. Il ne faut pas hésiter à inventer. Il faut avoir cette audace-là. explication Pour revenir au mot dictionnaire et le fait qu'il y a tellement peu de définitions dedans, c'est qu'on essaie de ne pas aller chercher sur internet, mais qu'on demande à la personne qui nous a offert le mot, comment cette personne le définit. Sachez qu'il y a des mots qui ont plusieurs entrées. Et tu essaies de chercher la sonorité, par exemple. Quand on va utiliser un mot théâtralement ou en animation on va chercher la sonorité. explication il y a quelque chose qui me plaît beaucoup dans le dictionnaire qui n'est pas effectivement un dictionnaire, pour moi c'est plus un portrait sonore du quartier. De cette liste de mots et de pouvoir aller naviguer de façon aléatoire d'un mot à l'endroit où il a été enregistré et ça crée une espèce de mosaïque, quelque chose de dadaïste. Le bon reflet c'est la page de garde du site. C'est un petit robot qui va chercher de manière aléatoire les mots de la liste, et puis, il y a des virgules et des points qui apparaissent et ça fait une espèce de phrase comme ça. Et donc ça crée quelque chose de complètement inventé, fictionnel. Poétique. L'histoire de ces mots est fascinante quand-même. explication Je me dis que oui éventuellement on pourrait ... quand je pense à ma propre littérature, souvent quand je commence un chapitre par -- Texte en Lingala à demander à Jean – et puis je traduis le truc, et puis tu as une note de bas de page où tu as la traduction qui dit Que le pain du voisin on le le jette pas, on ne lorgne pas la pain du voisin. A partir de là, je développe. Mais le fait de rentrer comme ça, moi je le fais presque machinalement, mais quand le livre sort et qu'on entend les critiques, on se rend compte que c'est une porte d'entrée dans Kinshasa, l'histoire se déroule à Kinshasa. Le fait d'utiliser une langue qui est la langue de Kinshasa, même si vous n'avez pas la traduction vous êtes tout de suite à Kin. Tout ce que je peux dire après, la personne va, c'est écris en français mais si je dis – en lingala - - « la démocratie chez vous ne fonctionne pas », mais tu as l'impression que c'est la suite de cette phrase là, mais on rentre tout de suite dans lingala. Alors j'imagine un auteur d'ici, le fait d'utiliser, bon parce que c'est Schaerbeek, mais c'est aussi Bruxelles , voilà c'est quand même plus vaste que Schaerbeek je veux dire. Ces mots là peuvent être utiles en tant qu'auteur, si demain je veux écrire un scénario qui se déroule à Bruxelles, en commençant par le dictionnaire on est déjà dans la ville, qu'on le veuille ou pas on est déjà en plein dans la matière. En tant qu'auteur je vois la possibilité d'utiliser ceci. Parce que quand je dis – en lingala--- c'est le pain de manioc. Avec une petite phrase comme ça, on se rend compte tout de suite que l'aliment quotidien c'est ce pain de manioc là, sinon on en parlerait pas. Et quand on voit les choses qui sont ici, ce sont des choses bien vivantes. On parlait de fleur de serpent, c'est là. Et alors on voudrait peut-être savoir après. Où se trouvent ces fleurs, quel est l'environnement de cette fleur, quelle est l'étymologie...moi j'ai cru ceci. Chacun à son interprétation, ça vous fait rentrer dans un monde qui est plus vaste que le mot lui-même. explication en fait ce qu'on essaye de faire ce soir, c'est ce que fait Freddy Smeekens, spécialiste du dialecte bruxellois et il écrit pour Brussel Deze Week, le journal néerlandophone de bxl, l'agenda en trois langues, il y a un monsieur qui écrit dedans sur les mots du dialecte classique bruxellois, et à partir du mot il décrit une ambiance et aussi le caractère bruxellois. Il fait aussi une sorte de dictionnaire mais chaque semaine. Et c'est un peu ça que je pense, le but. explication J'ai appelé ça la pré-fiction. C'est ce qu'on capte directement, ce qui nous rentre dans les tripes, dans l'âme ou peu importe, par exemple je vous dis 'Kuvertine', il y a cette évocation directe, et puis après il y a la transformation vers ce que j'appelle la fictionalisation où là on est dans la narration, dans une histoire où là c'est finalement moins l'évocation, le mot devient un autre mot par rapport à ce que moi j'en fait. explication On peut parler aussi de post-fiction : quelles sont les implications des mots qu'on invente. Quels sont les effets dans la réalité. On a vu par exemple le mot baguette, le pain français. Y'a un gars qui explique la différence entre la baguette et un pain français et il rentre dans une histoire...J'ai jamais entendu parlé, de maïs qui est moulu, qui change la couleur du pain français, et une baguette c'est complètement différent parce que c'est plus...mais toi tu es où, j'adore le goût du pain français...et donc il parle vraiment de son regard du pain et je reconnais rien du tout. Pour moi c'est presque pareil, c'est la même chose. J'adore ça aussi que ce sont des mots qui n'ont rien de particulier, très normal, mais qui ont une signification complètement différente pour les gens qui habitent le même quartier. explication Moi je pense même qu'un dictionnaire comme ça pourrait être très utile dans les écoles, dans une classe pour travailler avec les enfants sur certains mots. Les enfants ils doivent cohabiter avec beaucoup de cultures différentes. Et pour thématiser leurs idées, c'est très pratique d'avoir un dictionnaire comme ça. explication Ca serait dommage que ce soit que pour un public cultivé. Parce que je pense que c'est un outil très pratique pour utiliser chez des jeunes pas cultivés. Parce que c'est des mots qu'ils peuvent reconnaître, c'est leur langue. C'est pas ma langue ce dictionnaire, j'ai presque rien reconnu, j'ai reconnu Pipi Lankgous. Parce que j'ai pris des mots que je connaissais, consciemment. Parce que j'étais devant un dictionnaire, je connais rien du tout de ces mots, ce n'est pas mes mots. explication on parle pas de mots, on parle de projet de dictionnaire. Et je pense que c'est le livre, comment il va circuler, à qui il va s'adresser et qui sont les médias entre le livre et les écoles etc, et comment ça va être utilisé parce que les mots vont évidemment être reconnus mais voilà comment tu apportes le dictionnaire. Moi je travaille dans les écoles avec des ateliers d'écriture, le dictionnaire je ne peux pas l'amener comme ça. Il faut un accompagnement autour. Je ne peux pas le laisser là, les gamins ne vont pas y toucher, même si tu leur dis qu'il y a le mot de ton frère, ton cousin, de ta mère ils en ont rien à battre. Donc il faut un accompagnement avec une réflexion derrière. Donc j'entends dans ça, cultivé, évidemment tout le monde est cultivé, on a tous notre culture, mais il y a un rapport élitiste ou élitique qu'il ne faudrait pas avoir par rapport à ce livre. J'entends la question de l'objet. Pas des mots, de la démarche, pas du livre. explication tu pourrais nous ne dire plus sur ce que pourrait être la médiation entre le livre et le public ? Milady : Faudrait voir l'objet du livre. Oui oui, on pourrait parler des profs, des éducateurs, etc.. Le rapport à la langue en tout cas dans mon expérience par rapport aux profs que ce soit en primaire ou en secondaire, il y a une peur de cette langue autre, de cette langue à côté. Tu parlais de forme impure, le mot impur est typiquement moral, je ne dis pas que tu l'as employé dans ce sens là mais c'est quand même la forme impure ce qui nous rapproche à la morale. Par exemple, écrire des chansons, des poèmes avec les gamins, avec les enseignants francophones, il y a une idée du français qui doit être juste. Parce que c'est un outil, un bagage. Il faut que ces gamins sortent de leur langue.. même avec les meilleurs intentions du monde. Je ne par le pas de francisation, de francisité à tout prix ? J'ai eu pleins d'exemples où quand on met des mots turcs, il y a une forme de reconnaissance, mais il ne faudrait pas aller trop loin. Il y a un barrage pour dire ' ok, dans une chanson ça va passer, dans un poème, allez on y va, mais'. Voilà, il y a un mais. On doit traduire le mot, le mot ne peut pas rester comme ça. explication Oui, je crois que la fiction est beaucoup plus que juste s'évader, je crois que ça peut être un outil, soit pour se connaître soi, ou se manier (?) dans une réalité (39:45) JeanB : pour regarder quelle tête à son voisin...je disais qu'en dehors de l'évasion, ça pouvait nous ramener ici. Pour essayer de voir à quoi ressemblait son voisin...qu'est-ce qu'il mange, quel est son accent, s'intéresser un petit peu plus à ce qu'il se passe ici. Moi, je vois plutôt ça. Parce que déjà avec tous ces mots qui viennent de tous ces pays, parce qu'ils sont tous teintés de quelque chose. Y'en a qui sont vraiment teintés du terroir bruxellois ou schaerbeekois, mais y'en a d'autres qui viennent de loin, comme ce malangua, mais que, c'est pas si loin que ça, non. Au lieu de passer par le Congo, le Cameroun, on arrive au Surinam et la Hollande, c'est pas mal. Comme périple, là on est dans le voyage. Mais c'est aussi pour dire que au lieu de prendre un véritable poisson qui vient de Hollande, on préfère manger un poisson qui vient de chez soi, ou qui ne vient pas de chez soi mais qui a le nom d'un poisson qui vient de chez soi, et y'a la nostalgie aussi. explication - ce n'est pas encore très clair, mais c'est peut-être un des buts. Dans ce sens là, ça m'intéresse votre point de vue, parce que, oui moi je me questionne par rapport à ce dictionnaire. Par rapport aux mots qu'on a choisi. C'est tout à fait subjectif, intuitif pendant les conversations, donc c'est très fort influencé par les gens qui ont mené les conversations et donc du coup c'est important de prendre distance de ça, de le tester, de l'ouvrir vers d'autres cerveaux, mais quand j'ai réagi au mot cultivé, c'est parce que c'est très important qu'on crée un livre qui retourne aussi aux gens qui nous ont offert ces mots. Pour nous les mots, c'est vrai que pour un lecteur qui reçoit un livre, ce sera très différent, mais pour nous le mot malangua, ce n'est pas seulement un poisson, non, c'est tout un magasin qui se trouve avec un couple dedans qui nous a raconté leur histoire. - c'est un livre pour happy-few - ah non, ça ne devrait pas l'être, c'est pour ça qu'on est là, pour l'ouvrir. explication - din din fuck - non, certainement pas. Tout à l'heure tu posais la question sur comment on a grandi avec les langues. J'ai grandi dans 93, partie est de Paris, banlieue qui est lieu banni, c'est quand-même quelque chose. Les premières vagues d'immigration sont arrivées à l'est de Paris, parce que c'était une industrialisation intense, parce que les vents ne ramenaient pas les mauvais odeurs sur Paris. En plus c'était marécageux. Toutes les occupations précaires devaient disparaître. J'ai grandi dans cette zone marécageuse, avec plusieurs vagues d'immigration. On est dans les italiens dans les années 50, comme en Belgique à peu près, plus d'Algériens que des marocains, un peu moins de turcs mais plus de polonais. J'étais la seule français, j'avais mis des guillemets, ce n'est pas passé dans le micro. J'étais la seule blanche. On avait un langage qui était autant contre l'autorité, les profs, nos parents, et aussi un besoin d'être ensemble plus forts, parce que c'était quand-même une zone ultra-violente. Je faisais partie des clans qu'on appelait les zoulettes. Il y en a eu aussi en Belgique, les zoulou et les zoulettes, c'était des clans de violence, comme les gangs aux Etats-Unis. C'était juste aller faire les malins dans les magasins, aux Halles à Paris. Monter sur Paris – on était à 15km – et parler mal aux gens dans le métro, le verlan, les mots en arabe, les mots camerounais, congolais... le bapounou (?) c'est une langue du Gabon. Bouldé, le cul.... tous les mots qui font référence à la sexualité. Le bouldé c'est le cul rebondi. - Si t'as pas ça, t'as rien... - On portait des 501 de mecs parce que cela nous faisait un cul rebondi. Il y avait toute cette transformation du corps qui passait par ces mots-là. On était tous des toubabs ou des baptous, c'est blancs. Ma mère était horrifiée parce qu'elle ne comprenait rien du tout, et je faisais tout pourqu'elle ne comprenne pas. Mais ça m'a jamais paru une langue, je n'ai jamais eu cette notion de langue différente. Je n'avais pas catégorisé la langue avec ma mère, avec ma grand-mère.. Tes enfants si ? - oui. explication - Le plaisir des mots n'est pas dans la signification des mots, elle est dans le fait d'apprécier les mots. On est cultivé à partir du moment qu'on est capable d'apprécier les mots. C'est ça le côté sensualité des mots. - J'aime bien cette nouvelle définition. explication Dans le dictionnaire il y a des mots qui sont exactement ce qu'ils sont dans la vie, comme merhaba. Je ne crois pas qu'il y ait une évocation ou une interprétation d'autre chose que ce que merhaba est. Je me dis, est-ce que ce mot, parce qu'il est un mot typiquement à traduire, on dira que merhaba a veut dire ça, alors là on est dans un rapport très dictionnaire justement. Alors que d'autres termes comme Baisers de Malmédy, à part les personnes de Malmédy et deux, trois personnes qui ont été dans cette boulangerie, personne va savoir. Je ne dirai pas le mot 'utile',mais pour moi, il y a deux catégories. Il y a les mots créés, transformés, cette masse qui est quand-même assez première. Et puis, il y a tous les mots tels qu'ils sont, les mots qui revendiquent, moi, je parle cette langue-là, je dis ma langue et puis, cela devient un mot schaerbeekois. Après je ne parle pas d'utilité, parce que ce ne sera pas à moi de faire ce choix-là. Mais je me dis, ils n'ont pas la même place en tout cas. explication C'est par rapport au fait qu'on a chacun aussi notre interprétation de la liste. Il y en a qui focalisent plus sur l'argot, la combinaison de slang et des gens qui utilisent le mélange de différentes langues, comme les jeunes, pour se cacher ; mais je crois que c'est aussi autre chose. Toi, tu as parlé de la nostalgie, je me suis dit, c'est marrant. Je parle néerlandais avec des gens qui sont néerlandophones ou qui parlent néerlandais, je n'ai pas l'impression que c'est par nostalgie, c'est par pur pragmatisme. Et c'est un plaisir, parce que le sens d'humour est beaucoup plus pointu que dans d'autres langues. Le nl est considéré comme une langue officielle à Bruxelles, donc c'est différent. Mais par ex. les gens qui parlent berbère, quand ils se rencontrent et ils savent que l'autre est berbère, par son nom ou parce que quelqu'un l'a dit, ils ne vont pas se parler en berbère. Ils vont se parler en français. Et quand ils se connaissent bien, là, ils vont commencer à se parler en berbère. Là, il y a une autre relation encore, d'intimité. Il y a les différents usages de mots de cette liste par rapport de différents réseaux qui sont derrière. explication Je crois que c'est exactement ça qui nous intéressait au début du projet/dictionnaire. On a entendu beaucoup de variations de versions de la langue française, mais il y a beaucoup de gens, comme par exemple. Les polonais qui utilisent le français, pas pour s'exprimer, mais pour se connecter à un autre groupe de gens qui l'utilisent. Il y a une sorte de système de faire des connections d'un groupe qui a une langue-mère différente qu'un autre. Le médium c'est la langue dominante, la langue courante. Mais il y a beaucoup de gens comme moi qui ne sont pas francophones. C'est toute une série de questions qui sont liées et qui sont hyper-intéressant. On a pensé, c'est intéressant à investiguer. autre J'essaie de trouver le titre à ce livre en essayant de bien comprendre le cheminement que vous avez fait à partir du moment où vous avez dit, on va faire un livre de la langue schaerbeekoise, et puis, la réalité du terrain jusqu'au choix que vous avez fait. C'est dans ce chemin-là qu'il faut trouver le titre. autre Je trouve que ces mots-là sont très intéressants et je trouve que ce potentiel de croisement et donc de confrontation entre personnes de par le fait ils se croisent, ils vont oui ou non se heurter dans le tram ou faire quelque chose ensemble à travers d'un projet, permet vraiment à décloisonner beaucoup plus que de faire des activités cosmopolites et de s'ouvrir à des espaces d'apparence, d'objet qu'on essaie de partager, mais c'est par le fait d'essayer de faire quelque chose ensemble qu'il y a moyen aussi de construire une langue commune dans le sens, on confronte le sens que ça a, on questionne les coutumes à partir de là.

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